La Chanson de Rolland


Oyez, Oyez, Braves Gens,
Laissez nous vous compter la Chanson de Rolland,
L’histoire d’une amitié sincère qui unissait,
Un plombier et un Député.

Chauffeur privé, homme à tout faire,
Rolland fut même son attaché parlementaire.
Et quand le Député fût élu aux Palmiers,
Dans ses valises, le Damoiseau fut ramené.

Ni de droite, ni de gauche, n’en déplaise aux envieux,
Il sût rester un homme du milieu.
Car, jamais il ne fit de politique,
Et quand fût passé le marché du Centre Nautique,
Il ne postulât point comme titulaire,
Il est prudent, le Compère !
Mais ne fut jamais bien loin cependant,
Il est malin, le Rolland !

Cinq cent mille euros de plomberie ?
C’est cher payé, railleront les aigris :
« Certes, le tarif semble un peu fort,
A moins que la Plomberie ne soit en Or ! ».

Hommes de peu de Foi, pourquoi douter ainsi ?
Ne voyez-vous jamais qu’intrigues au sein de la Giranie ?

Songez plutôt à toutes ces années de labeur,
Où ce pauvre plombier n’a pas compté ses heures.
N’est-il pas légitime de récompenser les efforts,
De Rolland qui, tant de fois, a donné de son Cor ?

Du Sao-Praia, où il installât transats et matelas,
Jusqu’à ses récentes bricoles au restaurant de la Coupole,
Sans omettre évidemment ses collages d’affiches,
De son temps ou de sa sueur, jamais il ne fut chiche.
Ainsi, dans le Bourg, le plombier devint notable influent,
Qu’on finît même par présenter à Xavier Bertrand.

Alors, quand il dût un jour quémander une faveur,
Point pour lui, mais pour l’élue de son cœur,
A l’Hostel de Ville, Sire Rolland s’en fût toquer,
Pour qu’on y embauche sa Dulcinée.
L’Histoire nous dira sans doute bien assez tôt,
Si l’on accorda cette faveur à nos deux tourtereaux...

Jouvencelles et Damoiseaux,
Si vous avez aimé cette humble Poésie,
Rassurez-vous, la Chanson n’est pas finie !
Et comptez sur nous, modestes Troubadours,
Pour continuer à chanter leurs exploits au Grand Jour…

Le Gabian Inspiré

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