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Affichage des articles du 2023

Le bon samaritain

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Ce soir-là, lorsqu'il vit l'appartement du 2ème étage en flamme, Hicham KAJJAJ n'a pas  hésité pas une seule seconde. N'écoutant que son courage, ce jeune père de famille, alors âgé de 24 ans, a foncé tête baissée dans cet immeuble de la rue Pierre MOULIS. Parvenant à forcer la porte d'entrée, il est monté dans les étages, donnant l'alerte en frappant aux portes. Grâce à sa présence d'esprit, les habitants de l'immeuble sont descendus se mettre à l'abri sur le trottoir en attendant l'arrivée des secours tandis qu'Hicham continuait d'explorer l'immeuble à la recherche d'éventuels occupants. Sur le palier du deuxième étage, là où le feu avait apparemment pris naissance, il tomba nez à nez sur une femme visiblement déboussolée, contemplant hébétée la fumée qui se glissait sous sa porte et les flammes qui en léchaient le cadre. Il lui demanda alors de descendre, la prit par le bras mais la quadragénaire visiblement dépressive (elle

Fermeture de l'école MICHELET : le grand enfumage ?

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L'ambiance était grave ce mardi 12 décembre, lors de la réunion publique organisée par la municipalité au Park Hôtel, suite à l'annonce de la fermeture de l'école MICHELET, trois jours plus tôt,  dans les colonnes du journal Var Matin . Dans la salle Benoîte GROULT, près de cent cinquante personnes étaient réunies ce soir-là à 18 heures, parmi lesquelles des élèves, des parents, des enseignants, des ATSEM, des habitants du quartier, tous abasourdis par la violence et la soudaineté de cette décision, tous inquiets pour l'avenir de cette école qui a vu tant de générations d'élèves hyérois s'y succéder depuis sa construction en 1888 jusqu'à ce jour fatal du 28 novembre dernier où le couperet tomba, condamnant l'école à une fermeture jusqu'en juin 2024, dans le meilleur des cas. Pour l'occasion, des journalistes de France 3 avaient même fait le déplacement, sans doute attirés par l’annonce de cette fermeture si peu banale. Le visage fermé, le teint c

Les 12 salopards : les combattants de l'intérieur

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L'élection d'Isabelle BUTTAFOGHI en tant qu'adjointe n'aurait dû être qu'une pure formalité pour remplacer dans la majorité Véronique BERNARDINI, démissionnaire. Sauf qu’en interne, certaines voix commençaient à s'élever  ; s’interrogeant sur les raisons de ce choix non protocolaire puisque Corinne SCANTAMBURLO, la conseillère municipale déléguée au commerce (parallèle) était en effet celle qui, sur le papier (glacier ?), aurait dû logiquement monter d’un cran dans la hiérarchie des élus. Afin de tuer dans l'œuf toute fronde potentielle, le maire, en vieux briscard de la politique, a alors pris des mesures radicales pour s'assurer de l'issue favorable du vote ; supprimant purement et simplement la retransmission vidéo du conseil municipal, afin de parfaitement verrouiller la communication, et poussant machiavéliquement le détail jusqu'à prévoir des bulletins de vote à géométrie variable. Les premiers, au nom de sa pouliche, Isabelle BUTTAFOGHI, d

Les anti-béton s'invitent à la présentation des grands projets du maire

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Mardi soir, les grands projets municipaux et métropolitains pour la ville d'Hyères étaient présentés par le maire lors d'une réunion publique organisée au Forum du Casino. Sur les 2000 invitations envoyées par courrier, seulement 300 personnes avaient répondu à l'appel, traduisant bien le malaise actuel et la difficulté grandissante pour Jean-Pierre GIRAN de mobiliser ses troupes. Plutôt que de profiter de la cérémonie des vœux prévue quelques semaines plus tard pour annoncer ses futurs chantiers, cette présentation aux allures de premier meeting de campagne, dont certains projets étaient découverts par des élus de sa majorité en même temps que l'assistance, était pour lui une manière de tester à moindre frais (sauf pour le contribuable qui règle la facture des invitations) sa côte de popularité. Eh bien, on peut dire qu'il n'a pas été déçu !!! Car après qu'il ait déroulé dans un long et terne monologue de plus d'une heure et demie ses grands projets com

Le Petit Bain, resto du coeur

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Cette année, l'inflation pèse lourdement sur le niveau des dons en France et oblige par exemple l'association des «  Restaurants du cœur » à refuser cet hiver 8% de ses bénéficiaires, pour la première fois en 38 ans d'existence. Fort heureusement, cette tendance nationale n'est pas observée pour l'instant à Hyères où, bien qu'on soit au pays du Misanthrope, on trouve encore quelques philanthropes pour maintenir la chaîne de solidarité. Mais comme ils sont pudiques et discrets, ils ne se vanteront jamais de tout le bien qu'ils font dans leur entourage et vous passez sans doute tous les jours devant eux sans même le savoir. Alors, à quelques semaines de Noël, nous avons décidé de les mettre à l'honneur et nous débutons notre série de portraits des bienfaiteurs hyérois avec Marie MAESTRACCI-BARBIERI, propriétaire de la concession de plage  « Le  Petit Bain  » à l'Ayguade  et de  «  Madame M  » sur le Port  qui, avec 27% d'augmentation de ses dons

L'Égorgeur du Bon Puits

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La nuit, le bruit sourd de sa béquille battant le pavé froid et humide résonne dans le quartier du Bon Puits. Tel un monstre assoiffé de sang, il erre dans les rues à la recherche de sa prochaine victime, le chapeau baissé, sa longue gabardine en loques traînant dans la fange et la poussière. Dans l'obscurité, sa silhouette entame une danse macabre, s'accompagnant du ballet lugubre des réverbères qui peignent des formes grotesques et obscènes sur les murs du quartier.  Depuis plus d'une semaine, aucun habitant n'ose plus sortir la nuit, de peur de croiser celui que tous surnomment désormais l'Égorgeur du Bon Puits. Mais nous sommes bien loin de Whitechapel et c'est une version lowcost de Jack l'éventreur qui sévit ici. Car d 'anglais, il n'a que la canne et son accent ressemble plus à un galimatias  incompréhensible, mélange improbable d'italien et de français, qu'à l'accent « british » du tueur en série londonien. A l'écouter, il es

Chez les GIRAN, on est catcheurs de père en fille

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Peu de gens le savent mais Jean-Pierre GIRAN n'a pas seulement enseigné l'art politique à sa fille Caroline, il lui a également transmis son amour inconditionnel du catch. Depuis qu’elle est haute comme trois pommes, celui que l'on surnomme l’ange blanc de CLOTIS lui enseigne en effet toutes les prises qui ont fait sa renommée du temps de l'ORTF : le marteau pilon, le coup de la corde à linge, le harakiri (plus connu en France sous le nom de bidet de la mort), la prise du sommeil, la cravate de notaire et, bien sur, celle qui l’a rendu mondialement célèbre dans le Var, la double clé de bras (lire ici ). Commençant à sentir ses forces (et ses soutiens) décliner, notre célèbre catcheur a récemment estimé que son élève était enfin prête pour lui succéder et que l’inauguration du club house du RCHC (Christian SIMON représentant le  3 ème  C de la Crau dans le RCHC C  était en effet absent, tout comme l'ancien président du club, Alain BRENGUIER) serait l'occasi