Articles

L'Autoroute A570 bientôt à 50 km/h ?

Image
Réduire la vitesse à 50 km/h sur les 200 premiers mètres de l’autoroute A570, entre le rond-point Petit et l’échangeur de la Recense, c’est la demande formulée par le CIL Godillot, lors de son assemblée générale, le 3 mars dernier. Cette mesure, complétée d’un mur anti-bruit et d’un nouvel enrobé « acoustique », permettrait, selon l'association, de protéger des nuisances sonores les futurs habitants des 400 logements de la ZAC de la Crestade. Comme nous vous l’annoncions dans un précédent article (lire ici ) , les premiers parpaings du mur anti-bruit à charge du contribuable hyérois viennent donc d’être posés le 3 mars dernier par ce CIL, selon le sacro-saint principe de l’intérêt collectif. C’est louable de la part de cette association de quartier que de vouloir protéger du bruit ses futurs adhérents mais peut-être aurait-il mieux valu lui préférer une autre mesure, sans doute plus efficace… à savoir engager un recours contentieux (le sport local selon Jean-Pierre GIRAN) contr

Le Petit Bain boit la tasse

Image
Alors que leur rentabilité à deux chiffres attire bon nombre d’investisseurs sur les lots de plages du littoral PACA, la situation semble bien différente à Hyères les Palmiers où les candidats ne se bousculent pas au portillon lorsqu'il s’agit de postuler pour l’attribution des Délégations de Service Public (DSP) des concessions de plages communales. Le meilleur exemple de ce paradoxe typiquement hyérois est le restaurant « Le Petit Bain » situé 1550 boulevard de la Marine. Courant 2022, lors du renouvellement de cette DSP, seulement un candidat en lice pour reprendre cette concession de plage ; en l’occurrence le délégataire sortant  (la SAS « Le Petit Bain ») représenté par sa gérante (Marie Barbieri Maestracci Ndlr). Bien plus que le court délai de publicité dans la presse spécialisée (les restaurateurs intéressés avaient en effet 6 semaines pour ficeler et remettre leurs projets de candidature) , ne serait-ce pas plutôt la situation financière de cet établissement qui aurai

RITON xénophobe ?

Image
C'est en tout cas ce qu'écrit Jean-Pierre Giran au sujet de Léopold Ritondale dans son dernier livre intitulé « c'est un bonheur de les avoir rencontrés » qui vient de paraître le 9 janvier dernier. De Chirac à Juppé, sans oublier Sarkozy, Gaudin ou bien encore Falco, tous y passent dans cet ouvrage... et plus particulièrement l'ancien maire d'Hyères les palmiers (de 1983 à 2008) avec qui Jean-Pierre Giran n'est visiblement pas très tendre dans ses écrits, comme s'en émeut  aujourd'hui  le qu'en-dira-t-on hyérois. Afin de nous faire notre propre opinion, nous nous sommes donc procurés un des exemplaires qu'il a dédicacé à ses (peu) nombreux groupies, lors de la cérémonie des vœux de l'association des amis du maire au « Plan B », le 31 janvier dernier. Dis, Jean-Pierre, tu me le dédicaces ? Et effectivement, il n'y va pas avec le dos de la cuill'Hyères... Morceaux choisis : « Riton premier, roi des palmiers », le « petit père des pe

Frigo de FALCO : juste d'Hubert dans les épinards

Image
Notre client est un homme comme les autres, aux fins de mois parfois difficiles, qui ne pensait pas à mal en venant prendre ses repas au conseil départemental qu'il a présidé pendant plus de 8 ans.  Juste le moyen pour lui de mettre un peu d'Hubert dans les épinards... C'est la stratégie de défense que pourraient adopter les avocats d'Hubert FALCO, lors du procès qui devrait débuter le 1er février prochain au tribunal correctionnel de Marseille, dans l'affaire dite du frigo de FALCO. Simplement  « un bol de riz et une tranche de jambon »,  that's all what Hubert eats, comme le plaidait à l'époque Marc GIRAUD (ancien président du département Ndlr) dans les colonnes du Canard Enchaîné. Mais le Procureur, qui n'a visiblement pas l'intention de se faire prendre pour un jambon, pourrait bien avoir Hubert et l'argent d'Hubert ; 55 000 € ayant en effet déjà été saisis à titre conservatoire sur le compte bancaire de l'ancien président du départ

Après moi le déluge

Image
Peu de monde ce jeudi 13 septembre 2022 à la mairie de la Crau, une petite trentaine de personnes tout au plus, une seule association hyéroise et surtout aucun élu de la cité des palmiers (sic) pour répondre à l’invitation du maire Christian SIMON pour la présentation du PAPI (Plan d’Actions pour la Prévention des Inondations) des Petits fleuves Côtiers Toulonnais (PAPI PCT) auquel est désormais rattaché le Roubaud. Ce désintérêt des administrés et surtout de nos « responsables » politiques pour la chose hydraulique n’est malheureusement pas étonnant car la nature humaine est ainsi faite : après une catastrophe telle que les inondations meurtrières qui ont endeuillé notre département en 2014, un de nos réflexes archaïques est d’oublier pour nous protéger. Alors, on oublie tout, sous le soleil de la Métro, et notamment les promesses faites par nos dirigeants sous le coup de l’émotion. Puis on retourne tranquillement vaquer à nos occupations, en se surprenant même à rêver à des jour

Sacrée limonade sur Gambetta

Image
Ce que l'e-commerce, l'Avenue 83, la crise des énergies, l'inflation galopante ou bien encore le Covid-19 n'avaient pas réussi à faire, la requalification de l'avenue Gambetta pourrait bien y arriver à elle seule : sonner le glas du commerce de centre-ville. Premiers impactés par les travaux menés actuellement par Var Aménagement Développement (6 à 7 millions d’euros financés par la commune) , les commerçants du bas de cette célèbre avenue hyéroise ont vu ces derniers mois leur chiffre d'affaire fondre comme neige au soleil ; chutant pour les uns de plus de 65% et obligeant les autres à augmenter leurs heures d'ouverture ou bien encore renoncer à leur jour de repos hebdomadaire afin de compenser (en partie seulement) le manque à gagner. Sitôt les dalles enlevées sur les trottoirs, tranchées, barrières et gravats ont en effet vite dissuadé bon nombre de leur clientèle à mobilité réduite de venir tenter un « col du fémur »  en se risquant à aller acheter leur

Une opposition en carton pour le roi du béton ?

Image
Elle s’est levée et a quitté la séance du conseil municipal. Plutôt que d’accorder une interview à Var-Matin ou même à BFM Toulon Var, c’est de cette façon que Chantal PORTUESE a choisi de dénoncer symboliquement l’agression dont elle a été victime le 1 er octobre dernier à Giens. En début de séance, elle a voulu s’expliquer devant ses collègues sur les raisons de son futur départ, mais ses premiers mots, sans doute maladroitement prononcés pendant l’appel des élus, ont vite été étouffés par la voix de basse du maire ; celui-ci prétextant le respect de l’ordre du jour pour pouvoir la contraindre une nouvelle fois au silence, cette fois-ci par l’autorité de sa fonction plutôt que par la force de ses mains d’homme. Quelques minutes auparavant (peut-être un peu trop tardivement ?) , elle avait informé certains de ses collègues de l’opposition de son intention ; ces derniers l’ayant alors garantie de leur soutien. Tout comme ils l’avaient également assurée de leur solidarité lors de sa