GIRAN III : le mandat du bénévolat

Suite à notre précédent papier, Nicolas Giraud, directeur de cabinet du maire, a tenu à livrer sa version des faits dans les colonnes de Var Matin.

Article du 2 novembre 2025

On y découvre un homme blessé dans son amour-propre photographique : « Un ami attentif s’est moqué de moi en me disant que je ne savais pas prendre une photo », confie-t-il au journaliste. Un aveu pour le moins touchant.

Cela pourrait d'ailleurs bien donner l'idée à son père, Marc Giraud,  de glisser sous le sapin de Noël (lire ici) un exemplaire pour Junior de cet ouvrage désormais incontournable...

Sur le reste, pas de mélange des genres selon le directeur de cabinet — tout juste avoue-t-il du bout des lèvres avoir « bien pris cette photo ». Mais pas les autres ?

Quant à sa formule pleine de modestie — « Je ne me serai pas permis une telle faute » —, elle laisse pour le moins songeur... En effet, lesquelles se permet-il donc ?

Mais le plus savoureux reste sans doute sa justification : il aurait agi en tant que « simple militant bénévole, en dehors de [s]es heures de travail et avec [s]on téléphone personnel ».

Comme c'est beau, le don de soi !

À Hyères, on connaissait déjà le chauffeur bénévole (lire ici), les followers bénévoles (lire là), les militants bénévoles — Yasmine, Mehdi, Marie, Fabien, tous dévoués corps et âme à la réélection de Jean-Pierre Giran en 2020. Voici désormais le photographe bénévole !

Et de conclure cet article sur une question parfaitement légitime qui nous taraude : le font-ils tous par pur altruisme ? Se contentent-ils eux aussi d’un simple club sandwich à moitié rassi, du verre de l’amitié ou d’une tape sur l’épaule pour tout remerciement ?

Tous bénévolent, certes, mais peut-être pas à la manière de Robin des bois qui prenait aux riches pour donner aux pauvres.

Ici, dans notre califat local, on pencherait plutôt pour Ali Baba et les 40 (béné)voleurs.

Voire 44 s'ils raflent tous les sièges aux prochaines élections municipales...