RITON xénophobe ?

C'est en tout cas ce qu'écrit Jean-Pierre Giran au sujet de Léopold Ritondale dans son dernier livre intitulé « c'est un bonheur de les avoir rencontrés » qui vient de paraître le 9 janvier dernier.

De Chirac à Juppé, sans oublier Sarkozy, Gaudin ou bien encore Falco, tous y passent dans cet ouvrage... et plus particulièrement l'ancien maire d'Hyères les palmiers (de 1983 à 2008) avec qui Jean-Pierre Giran n'est visiblement pas très tendre dans ses écrits, comme s'en émeut aujourd'hui le qu'en-dira-t-on hyérois.

Afin de nous faire notre propre opinion, nous nous sommes donc procurés un des exemplaires qu'il a dédicacé à ses (peu) nombreux groupies, lors de la cérémonie des vœux de l'association des amis du maire au « Plan B », le 31 janvier dernier.


Dis, Jean-Pierre, tu me le dédicaces ?


Et effectivement, il n'y va pas avec le dos de la cuill'Hyères...

Morceaux choisis : « Riton premier, roi des palmiers », le « petit père des peuples », « connaissant tous les agents municipaux qui lui devaient le plus souvent leur embauche et leur carrière », « l'incarnation d'un système clientéliste », etc.

La liste est longue mais finalement rien de bien nouveau sous le soleil hyérois, sauf peut-être un Jean-Pierre Giran qui s'essaye ici au style satirique du gabian déchaîné pour réussir (peut-être) à faire (enfin) le buzz...

Selon l'actuel tenancier de Clotis, Léopold Ritondale était doté d'un « humour parfois lourd », écartant « tout changement et toute innovation ». Avant d'ajouter regretter « profondément que l'instinct politique qui l'a toujours guidé ait pu dominer l'intérêt général » ; enfonçant même le clou un peu plus loin dans le livre en l'accusant ouvertement d'avoir fait preuve à son encontre d' « arguments xénophobes ».

RITON xénophobe ? Curieuse reconnaissance du ventre pour celui qui, pendant la campagne municipale de 2014, n'hésitait pas, tout comme son comparse François Carrassan sur son blog éponyme (lire ici), à faire parler les morts... A en croire Jean-Pierre Giran, Léopold Ritondale l'aurait en effet considéré de son vivant comme l'un des seuls à avoir les compétences pour pouvoir lui succéder.

Chassez le fanfaron, il revient au (mé)galop...

Faut-il donc voir la présence sur sa liste d'une des deux filles de Léopold, Lucette Ritondale, comme une sorte de caution morale donnée à titre posthume par son père à cette liste du « Rassemblement pour Hyères » ; permettant ainsi à l'ancien maire de Saint Cyr sur mer, marseillais de souche, d'obtenir cette touche « couleur locale » qui lui manquait tant pour parvenir à séduire l'électorat hyérois ?

Toujours est-il qu'en coulisses, depuis la parution du livre polémique, la fille de Léopold Ritondale ne décolère pas. Face à tant d'ingratitude, elle ne semble pas décidée à tourner la page, ce que l'on peut effectivement comprendre même si nous sommes plutôt tentés de lui rappeler qu'en politique, c'est le jeu ma pauvre Lucette...

Comme si cela ne suffisait pas, notre édile plutôt ingrat nous démontre qu'il n'a pas non plus la reconnaissance du ventre lorsqu'il s'agit de ses colistiers puisqu'il serait, selon nos informations, en train de chasser sur les terres de l'opposition à la recherche de sa future équipe municipale pour 2026 ; plusieurs conseillers municipaux d'opposition (en tout cas au moins deux, ainsi qu'un ancien élu de gauche à la moustache de ragondin) ayant en effet été vus récemment manger successivement en tête à tête avec le premier magistrat au « Plan B » de son ami Paul.

Sans doute l'aveu à demi mots qu'il a bien du mal à trouver une relève dans ses propres rangs...

Malheureusement pour ses proches, Jean-Pierre Giran ne semble pas avoir non plus de reconnaissance du ventre dans l'intimité  et son livre apporte même au grand jour la preuve évidente de ses infidélités.

Après ses sexfies, les rumeurs sordides de 5 à 7 coquins dans un cinéma de quartier, les allusions graveleuses à des supposées promotions canapé et autres garçonnières que les fantasmagories les plus délirantes lui prêteraient entre autres au 1er étage du plan B, c'est une autre révélation tout autant surprenante qui attend ses lecteurs.

Au détour des pages, ils découvrent en effet avec surprise que Jean-Pierre Giran vient de mettre fin à sa longue et belle relation avec........ sa maison d'édition, « les Cahiers de l'Égaré »,  qui avait pourtant fidèlement publié la plupart de ses précédents ouvrages ; ce dernier préférant imprimer cette fois-ci lui-même son livre, sans éditeur, en le vendant directement sur Amazon, pour la modique somme de 10,55 € TTC (en vente ici).

Selon des sources proches du couple, ses piètres performances (en terme de ventes de son dernier ouvrage) pourraient bien être à l'origine du divorce...



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