Du Rififi au Musée

Cela aurait dû être une belle matinée d’inauguration...

Après trois ans de travaux, 7 millions d'euros TTC d'investissement (le double du montant initialement annoncé en 2017 dans le magazine « Vivre à Hyères N°167 »), la faillite d'un des entrepreneurs et trois conservatrices se succédant à la tête de ce projet, le nouveau musée des cultures et du paysage ouvrait enfin ses portes le 27 novembre dernier.

Ce samedi matin-là, même le temps s'était mis de la partie en réussissant à déjouer tous les pronostics météorologiques ; une éclaircie ayant même conclu le discours du maire sur le parvis du musée.

Pourtant l'orage grondait toujours...

C'était en effet la première fois que notre binôme GIRAN-AUDIBERT se retrouvait depuis leur séparation (lire notre article « ils se sont aimés ») et les plaies du divorce étaient sans doute encore beaucoup trop à vif ; expliquant probablement l’escarmouche assez discrète qui eut lieu entre eux avant le discours inaugural.

Mais en fins politiques, ils réussirent malgré tout en public à donner le change ; même si les observateurs les plus avertis avaient bien noté leurs regards en chiens de faïence et le soin qu’ils prenaient tous deux à ne pas apparaître côte à côte sur les photos officielles.

Chacun sait qu’au-delà de la problématique familiale, un divorce sonne aussi bien souvent le glas de tous les amis du couple qui n’ont malheureusement pas l’intelligence de rester neutres et de ne pas prendre parti pour l’un ou pour l’autre.

Et c’est exactement ce qui arriva ce matin-là ; scellant ainsi sans doute définitivement la rupture entre nos deux élus...

Car, n'ayant visiblement pas digéré qu'un meeting d'Eric CIOTTI soit organisé à Carqueiranne deux jours plus tôt par Edith AUDIBERT (lire notre article « Vitel, entre deux eaux »), Rolland ATLAN, le fidèle Sganarelle de Jean-Pierre GIRAN qui voulait sans doute plaire à son maître tout en marquant du même coup son territoire (sa dulcinée vient en effet d'être embauchée au musée Ndlr), aurait en effet, selon nos sources, pris à partie Edith AUDIBERT au sous-sol du musée.

De fil en aiguille, ce qui n’aurait dû être finalement qu’une simple divergence de point de vue sur le choix du candidat LR aux primaires, se transforma rapidement en un crêpage de chignon en bonne et due forme ; le ton montant alors à la grande surprise de toutes les personnes présentes.

La quiétude des lieux fut alors troublée par un véritable chapelet d’insultes et un florilège de petits noms d’oiseaux qui atteint son paroxysme lorsque la députée, sous la pression du cerbère du maire, finit par avoir un malaise, fort heureusement sans gravité.

Il est probable qu'aucune plainte n’ait été déposée malgré les invectives et les insultes proférées ce jour-là car, selon l'adage, les loups ne se mangent pas entre eux (« lupi, non comdit invicem » comme diraient nos amis latinistes).

Mais ce violent accrochage prend évidemment une dimension toute particulière, quarante-huit heures seulement après la journée internationale contre les violences faites aux femmes...




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