Billets (aigre) doux (avril 2024)

Pas assez d'informations pour en faire un article, mais suffisamment de matière pour vous faire sourire malgré tout. Revoilà nos billets (aigre) doux...


Qui veut dépenser des millions ?

En seulement 2 ans, le coût de rénovation de l'Espace 3000 est passé de 5, à 13 puis à 24 millions d'euros.

C'est votre dernier mot, Jean-Pierre ?


Fin de cavale pour les 12 salopards

Vive inquiétude depuis déjà plusieurs mois sur les bancs du conseil municipal, sans nouvelles des 12 salopards, ces élus frondeurs qui s’exprimaient courageusement en octobre dernier dans Var-Matin, sous couvert d’anonymat.

Traqués sans répit, Gigi the Kid, aidé de son fidèle adjoint, Red Francky, auraient-ils fini par avoir leur peau, leur scalp ou, pire encore, leurs délégations ?


Que nenni, ils sont simplement rentrés dans le rang car, en fin stratège, Jean-Pierre Tyran (son petit surnom au sein de sa majorité) ne se presse surtout pas d’officialiser sa candidature ou le nom de son futur poulain, tuant dans l’œuf toute velléité d’émancipation de ceux qui continuent ainsi de croire qu’ils pourraient éventuellement être l’heureux élu(e).

A force de leur maintenir la tête sous l’eau, certains d’entre eux vont finir par devenir de véritables champion(ne)s d’apnée voire même développer des branchies…


En euros ou en francs ?

Lorsque la délibération N°4 portant sur les travaux de rénovation de l’Espace 3000 a été présentée en conseil municipal, c’est Jean-Pierre GIRAN lui-même qui a dû s’y coller afin d'expliquer les détails de ce vote éminemment politique ; ni l'adjoint aux travaux (Eric GIRARDO), ni le conseiller municipal délégué (Jean-Jacques FOUQUE) n'étant étrangement présents ce jour-là.

En lisant le texte porté au vote, notre édile se serait visiblement emmêlé les pinceaux ; confondant francs et euros... En effet, alors que les premières estimations des travaux, réalisées il y a un an, tablaient sur 24 millions de francs (soit environ 4 millions d’euros), il s'est trompé en annonçant un budget de 24 millions… d’euros.

Dans son proche entourage, chacun sait que cet ancien professeur agrégé d’économie a encore un peu de mal avec la nouvelle monnaie. Mais, plutôt que d’en convenir, il préfère rejeter la faute sur ses lunettes et sur sa majorité, afin de continuer à faire bonne figure devant la presse.

Des lunettes qu’il aurait apparemment oubliées ce matin-là : « Allez savoir sur quelle table de chevet je les ai encore laissées traîner ! » aurait-il déclaré aux journalistes pour expliquer son erreur de lecture. « Décidément, à chaque fois que je ne les porte pas, je fais des conneries » ; faisant sans doute référence à son erreur de destinataire en janvier 2022, lors de l'envoi de son selfie de bonne année, où tous les hyérois connectés ont pu effectivement constater qu'il ne portait pas de lunettes (et pas grand-chose d'autre non plus).

Avec sa majorité, il n’est pas tendre, c'est le moins qu'on puisse dire : « Le plus terrible dans cette histoire, c’est de constater une nouvelle fois que je suis bien mal entouré ! En effet, pas un seul de ces co--ards n’a été capable en séance de me signaler mon erreur d’unité. Heureusement que je n’ai pas parlé en anciens francs car cette bande d’abrutis aurait été capable de voter un budget de 2,4 milliards d’euros !!! ».


La Cour demande des comptes

Nous n’en sommes plus à une petite cachotterie près dans l’affaire du Centre Commercial du Nautisme puisqu’après avoir « omis » d’informer son conseil municipal de son signalement au procureur de la République, Jean-Pierre GIRAN a été visiblement encore très discret sur la visite de la Cour Régionale des Comptes en mairie d'Hyères les 14 et 15 septembre derniers, au cours de laquelle les magistrats de cette institution semblaient assez intéressés par les 1,3 million d’euros d’argent public détourné sur ce marché public du Port.

Selon nos informations, l’affaire serait remontée à ce jour jusqu’au parquet national financier, mais chut, c’est (encore) un secret !


Montaigne à la rescousse

Pour justifier les 24 millions d’euros de budget de l’Espace 3000, le maire s’est appuyé sur une étude du célèbre institut Montaigne : « Pour un bâtiment neuf, le coût par place est de 8313 €. Nous avons 2900 places, ça fait 24 millions d’euros ». CQFD.

Il avoue donc lui-même qu’il est sur le point d’engager le denier public dans la rénovation d’un bâtiment qui coûtera au minimum le prix du neuf.

Et même le prix fort puisque les plus sceptiques d’entre nous, ces fervents adeptes d'une philosophie si chère à Montaigne, savent pertinemment que des gymnases sont construits aujourd’hui en France pour deux fois moins cher que ça (entre 2500 € et 3000 €/m², soit en projection 12 millions d’euros pour les 4000 m² de l’Espace 3000).

En citant Montaigne, le tendre ami de la Boétie, ne nous prendrait-on pas pour des béotiens ?


Je vous le laisse encore un peu, j'en aurais bientôt besoin...

Cette phrase, prononcée par Jean-Pierre GIRAN le 15 avril dernier au palais des sports de Toulon, à la fin de match du HTV, serait-elle prophétique ?

Ce jour-là, à l’occasion de l’accession en pro B du club local de basket ball, le maire a naturellement tenu à féliciter pour sa réussite le nouveau président, Mathieu PERRYMOND, avocat de formation, présenté comme un des candidats les plus sérieux pour lui succéder à Clotis (lire ici). Puis de conclure son discours face à son auditoire : « Je vous le laisse encore un peu, j’en aurais bientôt besoin… ».

Une phrase énigmatique puisqu’on ne sait pas vraiment très bien s’il pense en avoir besoin pour sa future liste ou plutôt comme avocat…







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