Affaire GRITTI : le gabian déchaîné serait-il, lui aussi, une « sale conne » ?

La question peut paraître brutale mais difficile pourtant de ne pas se la poser quand on voit le mini séisme qui secoue aujourd'hui les dorures du palais de l’Elysée.

Pour rappel, Brigitte MACRON, a récemment tenu des propos insultants envers des militantes féministes venues perturber le spectacle de l’humoriste Ary ABITTAN accusé de viol en 2021, avant qu'un non-lieu ne soit finalement prononcé en janvier 2025.

Article du Monde (10 décembre 2025)

Mais, quel rapport avec notre blog satirique, nous direz-vous ?

Très simple : dans une autre affaire, révélée en exclusivité par le gabian déchaîné, mettant en cause le directeur de cabinet de la ville de Bormes les Mimosas (lire ici), nous avions alors écrit à l'épouse du Président afin de dénoncer l’agression d’une jeune femme borméenne ainsi que l’omerta quasiment olympique de la presse locale dans cette affaire ; Olivier GRITTI ayant en effet été condamné dans l’indifférence générale à 400 € d’amende, 300 € de dommages et intérêts assortis d’un stage de citoyenneté.

Contrastant avec le brouhaha médiatique actuel autour de Brigitte MACRON, le jugement d’Olivier GRITTI avait alors été rendu sans tribunal, sans avocat, sans public, sans presse, sans médias,… sans bruit surtout.

Qui plus est, à peine 300 € de dommages et intérêts versés par le DIRCAB de Bormes les Mimosas à sa victime sachant qu’en comparaison, ce même monsieur nous réclame 9000 € de dommages et intérêts pour notre article iconoclaste… soit l’équivalent de 30 baffes au tarif local !

Naïvement, nous pensions à l’époque que l’épouse de ce jeune président qui avait fait de la lutte contre les violences faites aux femmes la cause nationale de son premier mandat, prendrait logiquement fait et cause pour la victime de cette agression commise par un des principaux responsables d’une commune accueillant tous les étés en grandes pompes le couple présidentiel au château de Brégançon.

D’autant plus que dans notre article, au-delà de l’exposé évidemment satirique des faits, nous nous interrogions sur les deux circonstances aggravantes de cette agression – un état d’ébriété manifeste par une personne exerçant de surcroit une fonction publique – qui auraient très bien pu conduire à un procès correctionnel public – comme celui auquel nous avons eu l'insigne honneur d'avoir droit – plutôt qu’à une composition pénale entre quatre yeux avec un substitut du procureur.

S’il s’agissait bien d’une grande cause nationale, pourquoi donc offrir la possibilité à un agresseur d’éviter un procès public ? C'est pourtant exactement ce que dénoncent en vain depuis des années de nombreuses associations de lutte contre les violences faites aux femmes… La grande cause nationale ne serait-elle pas plutôt de désengorger les tribunaux à tout prix ?

Visiblement, notre courrier n’a pas semblé émouvoir plus que cela l'épouse du président. Quelques temps plus tard, elle nous prouvait même par le geste lors d’un voyage officiel au Vietnam qu’elle avait tout autant de punch qu’Olivier GRITTI.

Aéroport d'Hanoï (Vietnam) - 26 mai 2025

Aujourd’hui, à la lecture de la presse, on peut même se faire une idée assez précise de ce que peut bien penser Brigitte MACRON des militantes en particulier et de la cause féministe en général... cause que ce sale con de gabian, croyait pourtant défendre dans son article, avec toute l'innocence de l'oisillon tombé du nid !

Dès lors, inutile de s'étonner qu'il n'y ait pas de réponse à notre courrier – pas plus d’ailleurs qu'un semblant d'excuses de la part d’Olivier GRITTI envers sa victime

Côté compassion municipale, même ambiance : visiblement pas ému pour deux sous lui non plus par l’agression d’une de ses administrées, le maire de Bormes les Mimosas, François ARIZZI, n’a non seulement pas mis sur la touche son directeur de cabinet mais s'est même fendu d'un témoignage de moralité afin de soutenir son protégé dans le procès qui l’opposait au gabian.

Finalement, ce n’était peut-être qu’« un geste déplacé » – comme l’a concédé du bout des lèvres Olivier GRITTI au président du tribunal correctionnel de Toulon ?

Récemment, François ARIZZI a annoncé être candidat à un troisième mandat, malgré son engagement « solennel » du 15 février 2014 dans les colonnes de Var Matin « à ne pas effectuer plus de deux mandats de maire ».

Visiblement, les promesses n'engagent une fois de plus que ceux qui les croient et, si nos sources sont exactes, il devrait même reconduire dans ses fonctions son directeur de cabinet, s’il était réélu.

Article du 15 février 2014

Extrait

Sans doute qu’Olivier GRITTI a déjà des projets d’animations pleins la tête pour le futur mandat : après l’organisation de combats mixtes de MMA en pleine rue les soirs d’été – un concept qui a largement contribué à la renommée sportive de la commune – il pourrait très bien ensuite poursuivre sur sa lancée...

Pourquoi ne pas tenter, par exemple, de ravir à sa voisine Collobrières sa couronne de capitale varoise du marron ?